Archive for janvier, 2008

claudio on jan 19th 2008

001859.jpg

«C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière.»

«Il n’est de grand amour qu’à l’ombre d’un grand rêve.»

Edmond Rostand

  • Facebook

Filed in Non classé | Commentaires fermés

claudio on jan 18th 2008

Humour :

anim166.gif

Chien détective

J’ai un nouveau chien, il est formidable !!!!….Je lui ai fait sentir une patte de lapin, il m’a rapporté un lapin,Je lui ai fait sentir une plume de faisan, il m’a rapporté un faisan,Je lui ai fait sentir le pyjama de ma femme,il m’a rapporté le voisin.

  • Facebook

Filed in Non classé | Commentaires fermés

claudio on jan 18th 2008

anim252.gif

Philosophie-Sagesse :

« Un homme est riche de tout ce dont il peut se passer. »

H-D. Thoreau

  • Facebook

Filed in Non classé | Commentaires fermés

claudio on jan 16th 2008

anim3911.gif

Sagesse philosophique : 

La perfection du caractère consiste à passer chaque journée comme si c’était la dernière, à éviter l’agitation, la torpeur et l’hypocrisie.  

Marc-Aurèle   Extrait des Pensées pour moi-même… 

  • Facebook

Filed in Non classé | Commentaires fermés

claudio on jan 16th 2008

264.jpg

La clarté ne naît pas de ce qu’on imagine le clair, mais de ce qu’on prend conscience de l’obscur.

Carl Gustav Jung

  • Facebook

Filed in Non classé | Commentaires fermés

claudio on jan 15th 2008

anim1091.gif

Notre vie est ce qu’en font nos pensées.  

Marc Aurèle

  • Facebook

Filed in Non classé | Commentaires fermés

claudio on jan 12th 2008

Au cabaret-vert

Depuis huit jours, j’avais déchiré mes bottines
Aux cailloux des chemins. J’entrais à Charleroi.
– Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines
De beurre et du jambon qui fût à moitié froid.

Bienheureux, j’allongeai les jambes sous la table
Verte : je contemplai les sujets très naïfs
De la tapisserie. – Et ce fut adorable,
Quand la fille aux tétons énormes, aux yeux vifs,

– Celle-là, ce n’est pas un baiser qui l’épeure ! –
Rieuse, m’apporta des tartines de beurre,
Du jambon tiède, dans un plat colorié,

Du jambon rose et blanc parfumé d’une gousse
D’ail, – et m’emplit la chope immense, avec sa mousse
Que dorait un rayon de soleil arriéré.

Arthur Rimbaud

  • Facebook

Filed in Non classé | Commentaires fermés

claudio on jan 12th 2008

Sur un éventail

Sonnet

J’écris ici ces vers pour que, le soir, songeant
A tous les rêves bleus que font les demoiselles,
Vous laissiez sur vos yeux, placides lacs d’argent,
Tournoyer ma pensée et s’y mouiller les ailes.

Peut-être, près de vous assis, se rengorgeant,
Quelque beau cavalier vous dit des choses telles,
Qu’à votre indifférence une fois dérogeant
Vous laisseriez faiblir vos froideurs immortelles.

Mais sur votre éventail, voici que par hasard
Incertain et distrait tombe votre regard ;
Et vous lisez mes vers dont pâlit l’écriture,

Oh ! ne l’écoutez pas celui qui veut ployer
Votre divinité froide aux soins du foyer
Et faire de Diane une bourgeoise obscure

  • Facebook

Filed in Non classé | Commentaires fermés

claudio on jan 12th 2008

      

A la musique  ……….

Sur la place taillée en mesquines pelouses,
Square où tout est correct, les arbres et les fleurs,
Tous les bourgeois poussifs qu’étranglent les chaleurs
Portent, les jeudis soirs, leurs bêtises jalouses.

– L’orchestre militaire, au milieu du jardin,
Balance ses schakos dans la Valse des fifres :
Autour, aux premiers rangs, parade le gandin ;
Le notaire pend à ses breloques à chiffres.

Des rentiers à lorgnons soulignent tous les couacs :
Les gros bureaux bouffis traînant leurs grosses dames
Auprès desquelles vont, officieux cornacs,
Celles dont les volants ont des airs de réclames ;

Sur les bancs verts, des clubs d’épiciers retraités
Qui tisonnent le sable avec leur canne à pomme,
Fort sérieusement discutent les traités,
Puis prisent en argent, et reprennent :  » En somme !…  »

Épatant sur son banc les rondeurs de ses reins,
Un bourgeois à boutons clairs, bedaine flamande,
Savoure son onnaing d’où le tabac par brins
Déborde – vous savez, c’est de la contrebande ; –

Le long des gazons verts ricanent les voyous ;
Et, rendus amoureux par le chant des trombones,
Très naïfs, et fumant des roses, les pioupious
Caressent les bébés pour enjôler les bonnes…

– Moi, je suis, débraillé comme un étudiant,
Sous les marronniers verts les alertes fillettes :
Elles le savent bien ; et tournent en riant,
Vers moi, leurs yeux tout pleins de choses indiscrètes.

Je ne dis pas un mot : je regarde toujours
La chair de leurs cous blancs brodés de mèches folles :
Je suis, sous le corsage et les frêles atours,
Le dos divin après la courbe des épaules.

J’ai bientôt déniché la bottine, le bas…
– Je reconstruis les corps, brûlé de belles fièvres.
Elles me trouvent drôle et se parlent tout bas…
– Et je sens les baisers qui me viennent aux lèvres…

Arthur Rimbaud

Place de la Gare, à Charleville.

  • Facebook

Filed in Non classé | Commentaires fermés

claudio on jan 12th 2008

2511.jpg

« Le désespoir est un manque d’imagination. »

Georges Dumézil

  • Facebook

Filed in Non classé | Commentaires fermés